DELACROIX inaugure “Apollon vainqueur du serpent Python”

Rare plaquette d’époque émise par Delacroix pour la présentation d’Apollon vainqueur du serpent Python, dans la galerie d’Apollon, au Louvre.

Vendu

[Eugène DELACROIX] (1798.1863)

 

Invitation imprimée à l’attention de Jules-Joseph Arnoux.

Plaquette de 4 pages in-8°. Manque à la pliure centrale sans atteinte au texte.

Adresse manuscrite sur le 4e feuillet.

Paris. 15 octobre 1851.

 

Très belle plaquette d’époque émise par Delacroix pour la présentation de sa dernière œuvre Apollon vainqueur du serpent Python, dans la galerie d’Apollon, au Louvre.

 

Sur le deuxième feuillet, une description de sa peinture est présentée aux lecteurs :

 

Le dieu monté sur son char, a déjà lancé une partie de ses traits ; Diane sa sœur, volant à sa suite, lui présente son carquois. Déjà percé par les flèches du dieu de la chaleur et de la vie, le monstre sanglant se tord en exhalant dans une vapeur enflammée les restes de sa vie et de sa rage impuissante …..

 

L’histoire de la décoration de la galerie d’Apollon, longue salle occupant le premier étage de la Petite Galerie du Louvre, s’étale sur trois siècles. En 1848, dans le cadre du vaste programme de restauration engagé par le gouvernement républicain après la chute de la monarchie de Juillet, l’architecte Félix Duban entreprend une campagne importante de travaux au Louvre. La galerie d’Apollon qui menace de tomber en ruine est restaurée entre 1849 et 1850.

Après le gros œuvre, les stucs et la sculpture, on décide de compléter le décor peint où deux compartiments du plafond et un tympan restent encore inachevés. En 1850, Duban choisit d’en confier la réalisation à Charles-Louis Müller, Joseph Guichard et Eugène Delacroix. Ce dernier hérite de la partie centrale du plafond, pièce maîtresse du décor de la galerie.

 

Delacroix imagine dans un premier temps une décoration sur le thème des Nymphes de la mer dételant les coursiers du Soleil, mais opte finalement pour Apollon vainqueur du serpent Python, sujet tiré du livre I des Métamorphoses d’Ovide.

 

Le plafond peint par Delacroix reçoit un accueil très enthousiaste des critiques. On reconnaît à Delacroix l’honneur d’avoir rivalisé par cette vaste composition avec Charles Le Brun, alors considéré comme le plus grand peintre français de décor.

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