Émile ZOLA – Lettre autographe signée à son ami Henry Céard.

« Il n’y a pas besoin de tant de formalités, je crois, quand on agit ouvertement pour le bien. »

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Émile ZOLA (1840.1902)

Lettre autographe signée à Henry Céard.

Deux pages in-8°. Médan. 4 juillet [18]85

 

« Il n’y a pas besoin de tant de formalités, je crois, quand on agit ouvertement pour le bien. »

En tant qu’exécuteur testamentaire, Zola se réjouit de la nouvelle publication du roman de feu son ami Louis-Edmond Duranty.

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« Mon cher Céard, Je suis de votre avis, il ne faut pas laisser échapper l’occasion, puisque M. Piégu [Louis Paul Piégu] veut bien reproduire le Malheur d’Henriette Gérard. Les exécuteurs testamentaires me semblent pouvoir autoriser cette reproduction, quitte à disposer ensuite de l’argent, soit en faveur de la légataire, soit pour le tombeau. Je vous envoie donc mon autorisation et je vous conseille d’écrire à Guillemet et à Fantin pour qu’ils vous donnent la leur. Si un papier signé était nécessaire, rédigez la formule, envoyez-la moi pour que je la signe ; puis vous la ferez signer aux deux autres. L’important est que la publication commence dans La Vie populaire, quand il y aura lieu. Ensuite, nous nous entendrons. Il n’y a pas besoin de tant de formalités, je crois, quand on agit ouvertement pour le bien. A bientôt, n’est-ce pas ? et affectueusement à vous. Emile Zola. »

 

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Louis-Edmond Duranty (1833.1880) avait publié en 1858, dans Le Pays, Les Malheurs d’Henriette Gérard, quelques mois avant de faire la connaissance de Zola.

Edmond Duranty mourut dans la misère, en 1880. Exécuteur testamentaire, Zola écrivit la notice du catalogue des livres et des tableaux de l’écrivain qui furent vendus les 28 et 29 janvier 1881 au profit de Pauline Bourgeois, sa compagne de Duranty laissée dans la solitude et la misère.

 

 

 

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