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Alfred JARRY – Lettre autographe signée à son ami Félix Fénéon. 1902.
Alfred Jarry envoie ses Gestes à son ami Félix Fénéon, à la Revue Blanche.
1.500€
Alfred Jarry envoie ses Gestes à son ami Félix Fénéon, à la Revue Blanche.
1.500€
Alfred JARRY (1873.1907)
Lettre autographe signée à Félix Fénéon.
Une page in-12°. Trace d’onglet au verso.
[21 juillet 1902]
Alfred Jarry envoie ses Gestes à son ami Félix Fénéon, à la Revue Blanche.
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« Mon cher ami, J’ai raté pour mes Gestes le courrier du matin, mais ils vont être terminés à temps pour le courrier de 3 h cette après-midi. Ils doivent vous arriver chez vous ce soir à 8 h. Si vous avez le loisir de passer à la revue avant votre départ, je voudrais bien recevoir ici un exemplaire du dernier numéro, celui où il y a l’article de Thadée Natanson sur le Sacre. Bien cordialement A. Jarry »
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Jarry publia son premier texte dans La Revue blanche en 1896. À partir de juillet 1900 sa collaboration devint régulière, avec notamment ses « spéculations », série de chroniques hautement pataphysiques inspirées de l’actualité. En janvier 1902, la série prend le titre de « Gestes ». Jarry s’en explique ainsi : « Sous le titre “Gestes”, on trouvera désormais dans cette revue, par nos soins, des commentaires sur toute espèce de spectacles plastiques. […] Tous ces gestes et mêmes tous les gestes, sont à un degré égal esthétiques, et nous y attacherons une même importance. »
Les « gestes » dont Jarry annonce ici l’envoi sont le texte « L’Appendice du roi », paru le 15 juillet 1902 et consacré à la maladie du roi d’Angleterre, Edouard VII, qui venait de monter sur le trône. C’est pourquoi il pourquoi il réclame l’article que Natanson avait consacré, dans le numéro précédent, à son sacre.
Jarry et Fénéon se portaient une admiration mutuelle. C’est Fénéon qui le fit entrer à la Revue blanche, où il fut son principal soutien et son interlocuteur privilégié. De son côté, Jarry avait la plus profonde estime pour celui qu’il surnommait « celui qui silence ».
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