PROUST envisage la mort et la publication posthume de son œuvre.

« Si je disparaissais en ce moment sans plus lointain achèvement du livre cette partie est publiable en volume. »

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 Marcel PROUST (1871.1922)

Lettre autographe signée à Georges de Lauris.

Deux pages in-12°. Slnd [13 décembre 1909]

Kolb, tome IX, pages 226-227

 

« Si je disparaissais en ce moment sans plus lointain achèvement du livre cette partie est publiable en volume. »

Proust envisage la mort et la publication posthume de son œuvre.

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« Mon petit Georges, Je ne sais comment vous remercier de vos lettres*. Je voulais vous écrire pour vous demander plus encore, si vous pensiez que si je disparaissais en ce moment sans plus lointain achèvement du livre cette partie est publiable en volume, et si dans ce cas vous voudriez le cas échéant y veiller. Mais ces brouillards m’ont fait si mal que je n’ai pu vous écrire. Du reste nous pourrons reparler de cela, mais en ce moment mon travail est interrompu, je suis incapable même d’y penser. Tendrement à vous, votre bien reconnaissant Marcel. Je suis bien heureux que vous ayez lu à monsieur votre père et je le remercie bien respectueusement. »

 

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* Lauris avait écrit à son ami pour rendre compte de sa lecture de Combray, dont Proust lui avait communiqué les trois premiers cahiers du manuscrit.

 

 

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