Nicolas de STAËL par Denise Colomb. Rare tirage d’époque (1954) signé.

Extraordinaire tirage argentique d’époque (1954) figurant l’artiste debout dans son atelier de la rue Gauguet à Paris, quelques mois avant sa mort tragique.

Vendu

Nicolas de STAEL (1914.1955)

Photographie originale par Denise Colomb.

Titrée, datée et signée, au crayon, par l’artiste au verso :

Nicolas de Staël – 1954 – Paris rue Gauguet – Denise Colomb.

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Extraordinaire tirage argentique d’époque (1954) figurant l’artiste debout dans son atelier de la rue Gauguet à Paris, quelques mois avant sa mort tragique.

Format 21 x 29,50 cm. Etat quasi parfait.

Épuisé de l’extrême tension que la peinture provoque chez lui, désespéré de l’amour refusé par Jeanne Mathieu, Nicolas de Staël se donne la mort, le 16 mars 1955, en se jetant dans le vide depuis la terrasse de son habitation antiboise. Il laissa trois lettres, l’une à son ami Jacques Dubourg : « Je n’ai pas la force de parachever mes tableaux. Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi. De tout cœur. Nicolas. », à Jean Bauret : « Cher Jean, si vous avez le temps, voulez-vous, au cas où l’on organise quelque exposition que ce soit de mes tableaux, dire ce qu’il faut faire pour qu’on les voie. Merci pour tout », et une dernière lettre à sa fille, Anne de Staël, alors âgée de 13 ans.

 

Denise Colomb écrivit à propos de cette séance : « C’est la rencontre choc de ma carrière. Souvenirs rendus plus émouvants encore après le drame, souvenirs restés tout à fait présents. Ce fut à la fois un affrontement et une complicité. Il tira une grande toile dont je ne vis que le châssis et que je soupçonne avoir été l’un de ses célèbres tableaux aux bouteilles. L’effort l’avait fatigué. J’ai pris de Staël, les bras ballants, comme s’il était épuisé. Puis, il a croisé les bras, m’a défiée, a défié le monde. Je tenais ma photo. Je le pris en contre-plongée pour accentuer sa haute silhouette. Quelle émotion. »

 

 

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