CHATEAUBRIAND admet sa puissance et se défend de sa supériorité. 1824.
“Il est très certain que je ne regrette point la puissance mais il est sûr aussi que ce n’est point par le sentiment d’une supériorité que je ne me reconnais pas.”
1.200€
“Il est très certain que je ne regrette point la puissance mais il est sûr aussi que ce n’est point par le sentiment d’une supériorité que je ne me reconnais pas.”
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François-René de CHATEAUBRIAND (1768.1848)
Lettre autographe signée, probablement au comte Raymond de Sèze.
Deux pages in-4°. Paris. 20 juin 1824.
« Il est très certain que je ne regrette point la puissance… »
Belle lettre de Chateaubriand se défendant de tout sentiment de supériorité dû à ses fonctions ministérielles et remerciant son correspondant pour son concours zélé à l’institution Marie-Thérèse fondée en 1819 par son épouse Céleste de Chateaubriand.
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« Vous me jugez, Monsieur, à la fois trop bien et trop mal. Il est très certain que je ne regrette point la puissance mais il est sûr aussi que ce n’est point par le sentiment d’une supériorité que je ne me reconnais pas. Conservez moi, Monsieur, une part dans vos souvenirs et dans vos prières. L’infirmerie de Marie-Thérèse [l’institution créée par Céleste de Chateaubriand] ne peut oublier ce qu’elle doit à vos talents et à votre zèle. Agréez, Monsieur, je vous prie, mes nouveaux remerciements et l’assurance de ma considération la plus distinguée. Chateaubriand. »
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