CHATEAUBRIAND donne son soutien à « son vieux compagnon d’armes ».
« Je comprends difficilement comment ce qui est juste et honorable ne peut pas être fait sur le champ. »
1.200€
« Je comprends difficilement comment ce qui est juste et honorable ne peut pas être fait sur le champ. »
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François-René de CHATEAUBRIAND (1768.1848)
Lettre autographe signée à Eugène François d’Arnauld, baron de Vitrolles.
Quatre pages in-12°.[Paris] 16 octobre 1823.
« Je comprends difficilement comment ce qui est juste et honorable ne peut pas être fait sur le champ. »
Chateaubriand soutien avec amitié « son vieux compagnon d’armes » pour sa future réintégration à son poste de ministre d’État.
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« Je désirerais, monsieur le Baron, que votre affaire allât plus vite et que votre réintégration parut demain dans le Moniteur. On m’a opposé les préventions royales annoncées par les journaux. On m’a dit que je perdrais tout en allant trop vite, et qu’on était sûrs du succès après l’adoption de [?] à la chambre des députés, et que vous seriez nommé le lendemain du vote. C’est donc un mois à attendre. Il m’en a coûté beaucoup de voir encore ce retard à justice. Je n’y ai pas consenti mais je dois rester tout de mon avis et les autres qui ont été très bien pour vous ont soutenu que leur opinion était dans vos intérêts et dans celui même de mon amitié. A présent que mon émotion est passée, je pense qu’ils ont peut-être raison, surtout si la quotidienne devient moins hostile. Mais je comprends difficilement comment ce qui est juste et honorable ne peut pas être fait sur le champ. Vous connaissez monsieur le Baron mon dévouement. Mes sentiments ne changent point et je serai toujours votre vieux compagnon d’armes. Chateaubriand. »
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