COLETTE vante les charmes et la douceur de St Tropez.

Sidonie Gabrielle Colette, dite COLETTE (1873.1954)

Lettre autographe signée à Hélène et Philippe Berthelot.

Deux pages in-4° sur papier bleu à son adresse du 69 bd Suchet. Slnd.

« J’arrive de St Tropez : il ne se peut pas que vous ne veniez pas, un jour, vivre là. »

Colette vante à ses amis Berthelot les charmes de St Tropez et rapporte à Philippe un portrait de chat qu’elle lui avait promis.

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« Chère Hélène et Philippe, J’arrive de St Tropez : il ne se peut pas que vous ne veniez pas, un jour, vivre là. Ça ne vaut pas le Plessis-Macé ? On peut discuter.  J’ai rapporté le portrait du chat que j’ai promis à Philippe, je le dépose chez vous dès que je mettrai le nez hors d’un amas de papier, entièrement dégoûtants d’ailleurs. Mais peut-être que je vous verrai ce soir au Marivaux-Douglas ? Dieu merci, vous êtes frivoles ! Je vous aime et vous embrasse tous deux. Colette. »

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Nul besoin de développer plus encore l’amour de Colette pour les chats. Notons simplement que Philippe Berthelot lui offrit, en 1921, une femelle serval du Tchad, baptisée Bâ-Tou.

Colette et son époux Henry de Jouvenel s’installèrent dans un petit hôtel particulier, au 69 bd Suchet, dans le XVIe arrondissement de Paris, en novembre 1916. Après leur rupture et le départ de son ex-époux, Colette y vivra jusqu’en décembre 1926.