Philosophe, Jean COCTEAU lance le tournage du “Testament d’Orphée”.

« Je n’ignore pas que la vieillesse nous autorise à penser jeune et que la jeunesse est contrainte à penser vieux. »

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Jean COCTEAU (1889.1963)

Lettre autographe signée à Pierre Borel.

Une page in-8°. 25 juin 1959.

 

« Je n’ignore pas que la vieillesse nous autorise à penser jeune et que la jeunesse est contrainte à penser vieux. »

Émouvante lettre de l’artiste à la veille du tournage de son ultime chef-d’œuvre : Le Testament d’Orphée.

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« Mon cher Borel, Je ferai ce film, poussé dans le dos par je ne sais quelle force. Je n’ignore pas que la vieillesse nous autorise à penser jeune et que la jeunesse est contrainte à penser vieux. Je tâcherai d’être digne de toi et de ceux qui te ressemblent. Ton Jean. »

 

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Auteur de plusieurs romans et recueils poétiques, Pierre Borel (1909-2020) entretint une correspondance suivie avec Cocteau à compter des années 50 (Lettres à Pierre Borel, 1951-1963. Éditions du Compas, 2019)

Tourné à partir de septembre 1959, Le Testament d’Orphée est le dernier long métrage de Jean Cocteau. « Je lègue ce dernier poème visuel à tous les jeunes gens qui m’ont fait confiance », précise en exergue le poète. Cocteau a en effet pu produire ce film grâce au jeune François Truffaut, ambassadeur d’une nouvelle génération de cinéastes et admirateur fidèle.

Malgré un nombre d’entrées restreint en 1960, Le Testament d’Orphée, narrant la mort et la résurrection de Cocteau, reçut d’excellentes critiques, plaçant quasi instantanément le film au panthéon du cinéma français expérimental.

Porté par Cocteau lui-même en tant qu’acteur ainsi que par Jean Marais et Maria Casarès, la distribution offre une fabuleuse liste d’artistes et de comédiens : Daniel Gélin, Jean-Pierre Léaud, Charles Aznavour, Françoise Sagan et… Pablo Picasso.

 

 

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