Manuscrit surréaliste d’André BRETON pour la revue américaine VVV. 1942.

“Au cœur de ce nœud de serpents Qu’est la croix ses quatre gueules fuyantes suspendues aux pis cardinaux.”

3.000

André BRETON (1896.1966)

Poème autographe signé.

Une page in-4° sur papier à en-tête de la revue VVV.

New York. Fin 1942.

 

Très beau manuscrit surréaliste, mis au propre pour sa publication dans la revue VVV.

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LA PORTE BAT

 

La por por porte por

La fe nê tre

Sur l’odeur amère du limurerre

Qui me rappelle Milady de Winter

Lissant son cheautru derrière les losanges de la pluie

Brifrouse-brifrousses le plancher est si vieux

Qu’à travers on voit le feu de la terre

Toutes les belles à leur coumicouroir

Comme les hirondelles

Sur les fils où je joue dans les gouttes

D’un instrument inconnu

Oumyoblisoettiste

Au cœur de ce nœud de serpents

Qu’est la croix ses quatre gueules fuyantes suspendues aux pis cardinaux.

 

New York, 1942. André Breton.

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La Porte Bat fut publié, en 1943, dans le numéro 2/3 de la revue new yorkaise VVV, puis repris, en 1948, dans Poèmes.

 

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