Gustave FLAUBERT soutient son ami pour l’Académie des sciences.

Gustave FLAUBERT (1821.1880)

Lettre autographe signée à Marcellin Berthelot. 

Une page in-8° sur papier bleu.

Fine restauration en marge gauche.

L’écrivain soutient Berthelot dans sa démarche d’accession à l’Académie des sciences.

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« Mon cher ami. Je m’occupe de vous. Dites-moi quels sont les membres de l’Académie des Sciences dont vous ne soyez pas sûrs. Ci-joint les deux flacons dont je vous ai parlé. Tout à vous. G^ve Flaubert. »

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A la suite, deux lignes de la main de Marcellin Berthelot, résultat sans doute de l’analyse chimique des deux flacons adressés par Flaubert : « Savon minéral. Hydrate d’alumine ferrugineuse, mêlé avec quelques cristaux de sel marin. »

La savant chimiste et homme politique Marcellin Berthelot (1827-1907), déjà membre de l’Académie de médecine, était en campagne pour intégrer l’Académie des sciences : il y fut élu en 1873, en devenant plus tard le secrétaire perpétuel.

Gustave Flaubert, qui était en relations avec de nombreux scientifiques, soutenait sa démarche – la chose étant d’autant plus cocasse si l’on songe à ce qu’il déclarait vingt ans plus tôt à Louise Colet : « Une Académie est tout ce qu’il y a de plus antipathique au monde à la constitution même de l’Esprit qui n’a ni règle, ni loi, ni uniforme. »

La lettre est inédite à la correspondance de la Pléiade.